
dimanche 5 juin 2011
Espagne méconnue, de Laguardia à Bilbao

lundi 17 janvier 2011
lundi 3 janvier 2011
Francis Alÿs, marcheur à suivre
Retour sur notre dernier voyage 2010… Au Wiels (www.wiels.org), à Bruxelles, une plongée dans l’univers et les déambulations de Francis Alÿs.
C’est l’exposition à voir du moment. En prenant son temps. Elle est très cohérente, met bien en valeur le travail cohérent, poétique, intelligent et à portée universelle de Francis Alÿs.

Au centre historique de Mexico, Francis Alÿs pousse un bloc de glace de longues heures durant, jusqu’à ce que celui-ci ne soit plus qu’une flaque immobile («Parfois faire quelque chose ne mène à rien »).


Dans la campagne mexicaine, l’artiste traque depuis dix ans de mini tornades de poussières et se jette dans leur tourbillon monochrome (Tornado).

Autant d’actions éphémères, répétitives, absurdes, de propositions empruntes de poésie, d’allusions évidentes à des situations politiques, aux notions de frontières, de progrès, d’évolution sociale et d’inertie…C’est ludique et mélancolie à la fois, simple, évident. Un travail à découvrir et à suivre.
Vidéos consultables ici, articles de presse ici.
mercredi 29 décembre 2010
lundi 22 novembre 2010
Habitat durable en province liégoise

220 logements pour 14 ha, c'est, pour notre hôte, une densité bien trop faible. "Si on veut faire des économies d'énergie, commençons par construire dense et compact". La densité n'est pas vraiment au rendez-vous; la compacité bien. Les chevaux de bataille de Minguet sont notamment: toiture plate (pas évident en région wallonne, mais assez bien acceptée à Visé) et mitoyenneté (encore difficile à faire passer dans la mentalité "4 façades"). Autre élément-clef: l'orientation des immeubles. Le quartier est constitué de rangées parallèles de maisons dont les façades "jardin", avec leur pièces de vie attenantes et leurs baies généreuses donnent au Sud, histoire de profiter au mieux de l'ensoleillement pendant les mois froids; ce qu'on appelle l'énergie solaire active. L'écartement entre les rangées est suffisant pour éviter l'ombre et donne une sensation d'espace et d'ouverture.

Les habitations ne sont pas passives. "Construire passif n'a pas de sens" affirme le manager. "Le sur-investissement nécessaire pour atteindre le standard passif ne peut être amorti, ni sur le plan économique, ni sur le plan écologique. Je préfère de loin des maisons à faible consommation (l'équivalent de 3 litres de mazout au m2 par an), grâce à leur bonne isolation et leur inertie thermique (notamment due à la toiture végétale) chauffée au départ de sources non fossiles".

Dans le quartier, deux apports alimenteront le chauffage et l'eau chaude sanitaire: les panneaux solaires thermiques, installés individuellement sur chaque maison et une chaudière à pellets collective, alimentant un réseau de chaleur couvrant tout le quartier (pour l'instant, 3 kms sont déjà construits; il n'est reste plus que deux à ajouter).
Particularité du système: les chaudières (400 KW au total) et le réseau sont financés et exploité, pendant 15 ans, par un tiers investisseur, Green Invest en l'occurrence. Ce qui résout le problème de portage du sur-investissement, comme on dit en France.

Plus tard dans l'après-midi, nous visitons les locaux de la Menuiserie Dethier / Batisam à Ovifat. Pascal Dethier, administrateur délégué des deux sociétés, nous montre ses ateliers, artisanaux en voie d'automatisation. Nous terminons la journée par la découverte de la maison - passive - de Pascal, qui en a fait, avec enthousiasme et dynamisme, le show-room de ses entreprises.
Une journaliste du quotidien Le Soir nous accompagnait lors de cette deuxième visite; son article paraîtra prochainement (24/11/2010) dans LE SOIR Immo. A lire et à voir absolument !
