Initialement, le séjour Land Art dans le Sud Ouest des Etats-Unis se concentrait sur la découverte de ces interventions artistiques majeures - Sun Tunnels, Spiral Jetty, Lightning Field, Double Negative…- qui modifient la perception des lieux où elles ont été créées/ installées. Nous avons prolongé le circuit par Taliesin West (Phoenix), la fameuse école d’architecture fondée par Franck Lloyd Wrigth et, plus au Sud encore, par un détour à Tucson, où nous avons rencontré Rick Joy et visité deux de ses maisons dans le désert. Il y a une filiation dans le travail de ces deux architectes; une même sensibilité à l’environnement, au paysage, à l’histoire des lieux.
vendredi 30 juillet 2010
desert works
Rick Joy et sa jeune équipe sont plutôt cool et accueillants. Musicien formé tardivement à l’architecture, Rick Joy a quitté le Maine pour s’installer à Tucson, grosse bourgade tranquille et lumineuse. Son atelier ne se trouve pas aisément. Lorsque l'on passe dans sa rue, nul « geste » architectural ne permet d’identifier la maison qui se dissimule derrière un portail discret.
Rick Joy est qualifié d’Architecte du désert. Il a acquis une forte notoriété avec ses deserts works, des constructions faites de matériaux contemporains : béton, acier, verre, ainsi que de pisé. L’habitat se présente sous une forme massive, comme un bloc posé dans l'environnement aride. L’intérieur minimaliste et les grandes fenêtres en verre créent un espace fluide, aéré, moderne et surement très agréable à vivre.
Lorsque nous les avons rencontrés, Rick Joy et son équipe travaillaient sur différents projets d’envergure : une maison pour Francis Ford Coppola (fan de Frank Lloyd Wright), un complexe à Guadalajara (Mexique) pour les jeux Pan Americain de 2011 et le fameux hôtel Amangiri qui a ouvert ses portes cet hiver à Big Water, Utah, à proximité de Lake Powell. Désert, luxe, calme et volupté…
jeudi 1 juillet 2010
Antwerpen, le renouveau.
photos Michel Delcorps
Anvers, que nous avons visitée (et fait visiter) plusieurs fois cette année, connaît un nouveau souffle. Elle s'inscrit ainsi dans une tendance observée dans les autres grandes villes des plats pays: Rotterdam, Maastricht, Leuven, etc.
Une gestion raisonnée et raisonnable de l'aménagement du territoire (assurée par une équipe dynamique - AG Stadsplanning), une architecture contemporaine (accompagnée par un bouwmeester indépendant et écouté - Christian Borret), le développement des transports en commun et de projets culturels phare (MAS), la mise en valeur des gares, en particulier Antwerpen Centraal (une réussite), l'intégration paysagère, la réaffectation des friches urbaines industrielles, la valorisation des cours et plans d'eau.
En soi, sur l'échelle européenne, ceci n'a rien d'exceptionnel; mais l'évolution - qualitative -, stimulée et portée par quelques personnalités politiques, volontaires, résolues voire visionnaires, mérite d'être soulignée.
Jugez-en par vous-même et rendez-vous à Anvers, par exemple, le 10, 11, 12 ou 13 juillet prochain: la ville organise ces jours là, à l'occasion de l'accueil dans le port du "Tall Ships Races", des présentations et des balades de découverte du quartier Eilandje.
Voyez le programme sur www.antwerpen.be/eilandje, rubrique Nieuws, "Het eilandje op The Tall Ships Races"
A lire aussi, le supplément IMMO du journal Le SOIR de ce jour.
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