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lundi 31 mai 2010

Tokyo archi

















Balade architecturale avec Manuel Tardits (à droite sur la photo), architecte français actif à Tokyo depuis plus de 20 ans.
Photos de Léo Van Broeck (et une de moi)

Comme chez nous

Chimay japonaises...

... et frites aux baguettes.

Scènes de vie quotidienne




Mini jupes et hauts talons partout, quand l'uniforme n'est pas de mise.




Foules, sans aucune oppression.


Enthousiasme parmi les collégiennes, curiosité pour les occidentaux.


Pause cigarette. Fumer est interdit sur certains trottoirs de Tokyo, pas dans les restaurants.


Actions de "nettoyage citoyen", par des employés à Shinjuku et par des collégiens à Tsuruoka.


Le vélo en ville, partout. Selle toujours (trop) basse. Protection des mains et du visage contre le soleil. Peu de pistes cyclables, mais les cyclistes semblent se mêler sans crainte à la circulation, assez paisible d'ailleurs.

Les jeux électroniques des portables l'emportent, de loin, sur les mangas.



Faculté impressionnante à s'endormir n'importe où.
Même à Tokyo, on n'est pas sur le qui-vive !


Photos Catherine Rombouts et Léo Van Broeck.

dimanche 30 mai 2010

Invisible Okama


Le Mont Zao (Zao San) est situé au Sud-Est de Yamagata. D'origine volcanique, il abrite en son sein un lac couleur turquoise qui vaut le détour, le lac Okama. Nous en avions donc programmé "l'ascension".
Notre guide japonais était prêt; la météo pas ! Rien n'y fît, pas même la poupée accrochée par notre hôte au thermomètre. L'espoir de bénéficier, là haut, d'une éclaircie dévoilant le lac m'incite à maintenir la randonnée.




Pas d'éclaircie en vue et moment d'hésitations, notre guide restant impassible, assumant sa mission. Le vent, le froid, la pluie et des conditions de marche peu confortables incitent certains à rebrousser chemin. L'autre partie du groupe poursuit dans le brouillard et la neige. Nous ne verrons pas le lac.




Moment sympa lorsque, à l'abri du refuge conçu par Kenzo Tange, nous dégustons "le chou" offert par notre guide et qu'il se met soudainement à rire en voyant l'un d'entre nous sortir une canette de Saké.
Retour au village (Zao Onsen), séchage de nos vêtements et bain chaud revigorant pour tous.


Le lendemain, de Kaminoyama et Yamagata, nous verrons au loin le mont Zao sous le ciel dégagé ! Okama restera dans notre imagination, derrière un voile blanc.

Photos de Léo Van Broeck, Maho Harada et Michaël Lucas

samedi 29 mai 2010

Taiko à Sado





Sado est une île de taille moyenne située dans la mer du Japon, à hauteur de Niigata. Elle est à deux heures de ferry du "continent". Si vous regardez la carte, elle nous vous échappera pas, du fait de son isolement et de sa forme spécifique (elle présente la symétrie d'un papillon). Deux traits la caractérisent: sa nature et son histoire. Monts fleuris, campagnes couvertes d'arbres fruitiers, rizières en terrasses, côtes escarpées, villages anciens, ...






Nous avons pu observer cette beauté variée au départ de plusieurs points de vue: sur la bateau nous y menant, de la terrasse de nos chambres de ryolan, du sommet du mont Donden (dont nous avons fait l'ascension sous le soleil et les attaques de quelques moustiques acharnés).

Le riz cultivé ici produit, paraît-il, un très bon saké.

Sado est aussi connue pour son histoire culturelle: lieu de bannissement des seigneurs érudits chassés de Kyoto, elle est devenue le berceau d'un foisonnement artistique original: théâtre NO, chants, etc... Cette singularité culturelle n'est sans doute pas étrangère au succès touristique que l'île a connu: les témoignages du prestige de l'île sont, encore aujourd'hui, mis en scène: chants folkloriques le soir à l'hôtel, théatre NO à Shukunegi, balade en petites barques étranges pilotées par des femmes au déguisement coloré, dégustation de Saké, foisonnement de temples, etc. Depuis quelques années toutefois, les visiteurs boudent Sado. Nous avons rencontré ici une population assez âgée, tant parmi les touristes japonais que parmi les indigènes.

Un endroit semble résister: KODO village, près de Ogi, siège de la troupe de taiko (tambours japonais) connue de par le monde. Les apprentis y font leurs classes; chaque année s'y tient un festival des musiques du monde. Un lieu dynamique et vivant, dans lequel nous nous sommes plongés quelques heures, en nous essayant aux techniques du taiko sous la direction enthousiaste de notre professeur du jour, Shinchan-sensei. Quelques uns parmi nous assisteront plus tard, à Chiba, près de Tokyo, au concert -époustouflant- de la même troupe Kodo.


Photos: Catherine Rombouts, Catherine Donner, Léo Van Broeck et Michaël Lucas