Photo Léo Van Broeck
A Tokyo, le tournoi de Sumo s’étale sur une dizaine de jours. Chaque journée se déroule selon un même programme qui débute vers 9h et avec les mêmes rituels… Nous avons assisté à une de ces journées, au stade Ryogo Gokugikan.
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Les Sumos sont de véritables stars. Ils arrivent tous séparément, en fonction de leur heure de passage (je dirais 1h30 avant leur combat).Ici un occidental et un japonais.
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Des recommandations sont adressées aux étrangers, dans le livret de présentation: "les rikishi sont sacrés; il convient de s'écarter sur leur passage".
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Au fur et à mesure de la journée, les rikishi se succèdent et apparaissent sur le dohyo, la zone de combat délimitée par un cercle.
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La lutte est très ritualisée: avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut. Ils lancent également du sel, en signe de purification, sur le dohyō
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Pénétrer dans le Kogugikan sans bien connaître les règles de Sumo, découvrir petit à petit le fonctionnement de ce combat rituel, souvent très bref, se laisser porter par cette atmosphère particulière, les chants aigus, les cris inattendus des supporters, les masses corporelles qui se percutent soudainement et brutalement sous les encouragement de l'arbitre, observer la froideur du vainqueur et le dépit du perdant, puis prendre goût au spectacle, attendre l'arrivée des meilleurs, ...
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Ce jour-là, seul un non-japonais a remporté son combat; la déception du public était à la mesure de la popularité de son adversaire. Sur tout les combats, je n'ai vu qu'un geste "humain" d'un combattant envers le vaincu; il émanait du vainqueur blanc, comme pour s'excuser de l'humiliation.
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